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Les enseignants ne respectent pas les mots d’ordre de leurs syndicalistes. Ils refusent de reprendre le chemin de l’école. 

Des écoles publiques, non conventionnées et conventionnées, du Sud-Kivu, n’ont pas rouvert leurs portes, ce mardi 2 novembre.

Et ce, contrairement à l’appel lancé par le président de l’intersyndicale nationale des enseignants depuis le samedi 30 octobre.

Certains élèves, propres et joyeux, se sont présentés dans leurs établissements scolaires. Ils ont vite déchanté.

Filles et garçons n’ont pas trouvé les dames institutrices, les messieurs instituteurs, les dames et messieurs les professeurs.

Ces enseignants signent et persistent continuer leur mouvement de grève.

Même si leur banc syndical recommande la reprise des cours recommandée, une sorte de trêve, dans les pourparlers qui continueraient avec le banc syndical. C’est à Kisantu dans la province du Kongo Central.

Les professionnels de la craie viennent de prendre cette décision, au cours de deux assemblées générales simultanées, toutes tenues hier lundi 1er novembre.

L’une de ces assemblées s’est déroulée à l’Ecole Primaire Matendo et l’autre s’est réunie à l’Athénée d’Ibanda.

Une assemblée qui s’est tenue sous une forte tension de la part des enseignants, qui ne jurent que pour la poursuite de ladite grève.

Partout, les enseignants ont balayé d’un revers de main les décisions prises par leurs syndicalistes à Kisantu au Kongo central.

Selon eux, ces décisions n’engagent que leurs initiateurs et auteurs.

Il s’agit de la reprise des cours à partir de ce lundi 1er novembre 2021 sur l’ensemble du pays dans toutes les écoles, en attendant la fin des négociations.

Georges Kitoka

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