Bukavu : Plus de 200 élèves bénéficient d’un appui psychologique à travers l’organisation COSAWOH
La psychose de la guerre affecte la santé mentale de la Population, et les enfants en sont les plus vulnérables. En cette période de préparation de l’ENAFEP et même de l’EXETAT, la plus part de candidats ont la tête à l’aire.
L’organisation «COOPERATION TO SAVE THE WORLD AND HUMANITY » à travers sa brigade des psychologues vient d’apporter secours à des centaines d’élèves finaliste dans la ville de Bukavu, Quartier Panzi, à travers une séance d’appui psychologique et sensibilisation communautaire pour la promotion de la santé mentale organisée ce vendredi 27 Juin 2025. Cette activité s’inscrit dans le cadre de renforcer les mécanismes d’adaptation face aux défis quotidiens que traverse la population de Bukavu et qui n’épargnent pas les enfants, moins encore les élèves finalistes. En plus de promouvoir la santé mentale communautaire, cette activité a permis aussi aux organisateurs d’offrir des consultations individuelles gratuites aux élèves et aux enseignants à travers un entretien confidentiel avec des psychologues cliniciens.
Un des organisateurs s’est exprimé en ces mots :
« Cette séance a été d’une importance capitale en ce qu’elle nous a permis de rencontrer des personnes en majorité des enfants avec des traumatismes de guerre et qui présentaient un besoin réel d’une urgence psychologique. Elle nous aider à identifier des bénéficiaires manifestant les signes concrets de la détresse et de leur offrir des techniques de stabilisation immédiate, et nous croyons avoir contribué à sauver l’avenir scolaire de ces enfants »
COSAWOH se veut reconstruire par l’éducation et cette mission psychologique pour les élèves et plus particulièrement les finalistes de la ville de Bukavu constituent un apport à impact sociétal dans une région où les effets de la guerre multiplient les troubles anxieux chez les adolescents.
Les bénéficiaires de cette activité ont exprimé leur gratitude envers COSAWOH et ses partenaires selon les témoignages recueillis auprès de l’un d’eux :
« Nous avons été marqué par leur gentillesse envers nous, surtout la considération qu’ils nous ont accordés. Pendant que beaucoup de nos collègues nous évitaient et se séparaient de nous, eux m’ont parlé gentiment et à travers les échanges que j’ai eu avec eux, je réalise aussi que je suis une personne de valeur, au moins égale à n’importe qui d’autre et que Je suis capable de faire les choses aussi bien que la majorité des gens. Je demande qu’ils continuent à venir dans notre école et même dans nos familles »
COSAWOH projette renforcer sa réponse au près des personnes vulnérables en multipliant des séances psycho-éducatives et en menant des sensibilisations communautaires à travers la mise en place des équipes de soutien individuel et la création des réseaux solidaires. Pour ce faire, l’appel est toujours lancé vers des partenaires tant nationaux qu’internationaux pour aider plus d’un enfant à retrouver son bien être psychosocial.
