
Les autorités congolaises sont appelées à privilégier le bien-être social, en tenant compte des souffrances que traverse la population. Nombreux sont les congolais qui espèrent voir les négociations en cours au Qatar, sous la médiation de Le Mir, aboutir à un climat de paix dans l’Est de la Rdc. Cela ne sera possible que si les parties opposées placent l’intérêt de la population victime au cœur des discussions.
C’est ce qu’affirme l’acteur politique Désiré Ntayirha, qui estime que les nombreuses négociations précédentes n’ont pas apporté de solution durable à la crise en Rdc. Ce jeudi 24 avril, il a souligné que Doha représente le dernier espoir et a lancé un appel aux autorités pour qu’elles fassent preuve de bon sens.
Le mercredi 23 avril, alors que l’opinion publique pensait que les négociations étaient au point mort, un communiqué conjoint a été signé à Goma. Dans ce document, les parties engagées conviennent de travailler en faveur d’une trêve permettant l’instauration d’un cessez-le-feu relatif.
D’un commun accord, elles réaffirment leur engagement en faveur d’une cessation immédiate des hostilités et rejettent catégoriquement les discours de haine et d’intimidation. Elles appellent les communautés locales à respecter ces engagements.
Ce dialogue doit porter sur les causes profondes du conflit et les mécanismes permettant de rétablir une paix durable en Rdc et dans la région.
Patrick Cishibanji
