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L’occupation de certaines localités du Nord-Kivu par le M 23 entraîne beaucoup de morts et le déplacement massif des populations. Des pays voisins et des multinationales sont les prédateurs des richesses naturelles de la RDC. Au-delà de ces richesses naturelles, le pays a besoin de vivre en paix.

L’heure est grave. Le pays est en danger.

Tout le monde est convié à marcher pacifiquement le dimanche 4 décembre 2022, dans moins d’un mois.

C’est par ces propos que la Conférence épiscopale nationale du Congo, CENCO, introduit et conclut sa déclaration sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC.

Le document est daté de Kinshasa, le mercredi 9 novembre, avant-hier.

Les prélats de l’Eglise catholique parlent de la recrudescence de l’insécurité.

Notamment de l’occupation, depuis le 13 juin, de certaines localités, dont Bunagana, dans le Nord-Kivu par les rebelles du M23 avec, selon des sources fiables, l’appui militaire du Rwanda voire de l’Ouganda.

Cette occupation entraîne des morts et le déplacement massif des populations.

D’après la Cenco, la communauté internationale et les organisations régionales qui disposent les leviers pour faire justice au peuple congolais, affichent une attitude hypocrite qui révèle une certaine complicité.

Il est plus que temps que l’Etat assure à tous les citoyens le droit le plus élémentaire à la vie et à la sécurité, et au pays son intégrité territoriale.

Les archevêques  et les évêques dénoncent la complaisance si pas la duplicité  de la communauté internationale,  qui souffle le chaud et le froid, envers  les multinationales et pays prédateurs des richesses naturelles de la RDC.

Selon eux, il ne faut pas oublier qu’au-delà des richesses naturelles, il y a un peuple congolais  qui a besoin de vivre en paix.

Désiré Bulambo

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