Depuis un certain temps, la ville de Bukavu fait face à une pénurie des produits pétroliers. Plusieurs stations sont fermées. Des longs convois, des petits embouteillages devant quelques stations services des carburants.
Quelques stations-services, encore actives, vendent à la pompe et au compte-gouttes. Elles semblent avoir quelques centaines de litres. Elles gèrent prudemment leurs stocks ou viennent de s’approvisionner.
Une file des bidons s’allonge à la station Ihusi, à la place de l’indépendance dans la commune d’Ibanda.
Des motards et des conducteurs des taxi-motos recourent aux Kadhafi, ces vendeurs à la sauvette.
Chez ces derniers, le prix du litre d’essence se négocie entre 3 000 et 3 500 francs congolais.
Les véhicules de transport en commun doublent le prix de la course ordinaire, de 500 à 1000 francs congolais.
Ornella Kavungirwa