0 2 minutes 2 ans

Mardi 1er mars à Bukavu. La ville passe la journée dans l’observation. La société civile du Sud-Kivu a lancé le mot d’ordre de la ville ou province morte.

Selon la société civile, l’organisation de la province morte vise à pousser le gouverneur Théo Ngwabidje à démissionner. Le marché de Nguba travaille au ralenti. Le marché central ou urbain de Kadutu encore moins si pas du tout. Les magasins et les boutiques restent fermés. Il y a peu d’ engins roulants privés  sur les routes et peu de véhicules de transport en commun dans les parkings ou gares routières.

Bon nombre des responsables d’écoles et d’universités renvoient les élèves et étudiants à la maison.

Les motards scandent des slogans et klaxonnent à tue-tête dans la commune d’Ibanda.

Notamment à la mairie de Bukavu et au cabinet du gouverneur du Sud-Kivu.

Ces conducteurs des motos clament être venus pour réclamer l’argent leur promis en vue de contrecarrer la journée ville morte.

Les véhicules des policiers sont postés par ci  par là  dans la ville.

Vers 13 heures, Bukavu commence à reprendre petit à petit son allure habituelle.

La journée ville morte  a été respectée malgré quelques interférences.

Hier lundi 28 février, les noyaux territoriaux de la société civile du Sud-Kivu écrivaient ne pas être d’accord avec leur bureau provincial de coordination.

D’autres sociétés civiles voudraient voir le gouverneur du Sud-Kivu, continuer à diriger, parce que la cour constitutionnelle l’a réhabilité.

Lambert Amissi

Patrick Mulemaza

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *