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Matinée de ce jeudi 3 février 2022, le marché de sable au Beach Muhanzi. L’ambiance n’est pas comme d’habitude. Les activités semblent au point mort et tournent au ralenti.

Quelques vendeurs déchargent du sable de pirogues motorisées ou boats et des petits bateaux.

D’autres sont debout ou assis devant les montagnes de leurs marchandises, juste pour les surveiller.

Tous disent être entrés en grève dès aujourd’hui.

Il n’y a pas de vente de sable.

Hier mercredi 2 février, les fournisseurs, les vendeurs et vendeuses du sable, les chauffeurs propriétaires des camions se sont réunis,  hier mercredi 2 février, et ont lancé le mot d’ordre ce débrayage.

Et ce, pour protester contre la taxe sur le déchargement imposée par le ministère de transport aux acheteurs des sables.

Une taxe que les exploitants du sable qualifient d’illégale.

Selon le président de la société civile de Kadutu, Hippocrate Marume,  le ministre de transport et voies de communication et ses services envoient des agents pour imposer cette taxe sur déchargement. C’est depuis 2021, l’année passée.

Mais ces agents de transports et voies de communication se heurtent depuis toujours à une forte résistance.

La société civile de Kadutu dit non à la perception de cette taxe et affirme être prête à braver les délégués du ministère provincial des transports qu’elle qualifie d’escrocs.

Ornella Kavungirwa

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