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Ce jeudi 17 février, au bord de la rivière Ruzizi, avenue Gihamba, dans la commune d’Ibanda. Aiguisement des couteaux, abattages des bêtes, hachage  de la viande, et marchandage des bouchers.

Dans le grand hall de l’abattoir public de Ruzizi, tout va bien pour  tous.

Les vétérinaires inspectent rigoureusement certaines parties des bêtes abattues.

Ils veillent méticuleusement à ce que les viandes soient propres à la consommation humaine.

Des vendeurs de viande, hommes et femmes, affluent de la ville de Bukavu,  et descendent dans la vallée de cet abattoir public dit Elakat.

C’est pour acheter des gros morceaux de viande.

Notamment le tronc, le thorax, les cuisses, les pieds, les têtes, et pourquoi pas les entrailles dites localement affaires intérieures.

Ces grossistes clament de plus vouloir  revoir Cefuma et Shekinah Channel, un curieux intrus d’un certain partenariat public privé avec le gouvernement provincial.

Une maman vendeuse de patates douces  dans les parages le jure par tous les dieux.

D’après elle, elle payait une taxe de 300 francs congolais sous le mandat de Cefuma et Shekinah Chanel.

Elle débourse aujourd’hui 200 francs pour la même taxe journalière.

Le ministre provincial de l’élevage, Robert Byacanda,  a remis, à techniciens de la santé animale,  la perception des taxes depuis le jeudi 3 février  jusqu’au jeudi 3 mars 2022.

Et ce, pendant un mois de maximisation des recettes, sinon Cefuma et Shekina peut revenir.

Ornella Kavungirwa

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