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Les boissons fortement alcoolisées poussent  non seulement les jeunes à commettre des crimes de masse mais détruisent aussi l’environnement.

L’association Droit, environnement et citoyenneté, Dec en sigle, et le mouvement citoyen Lutte pour le changement, Lucha, viennent de développer et de partager cette thèse dans un dialogue social.

C’était le samedi 7 août au bureau de la chefferie Ntambuka dans le groupement de Mpene.

Selon le coordonnateur de l’association Dec, Emmanuel Ndimwiza, la fabrication des boissons fortement alcoolisées impactent négativement sur la production des plantes.

Pis encore, les usines ou les distilleries de ces liqueurs attirent et tuent beaucoup d’abeilles.

Il n’y a plus assez de plantes et de miel dans la chefferie Ntambuka. 

Le militant de la Lucha, Claude Yalala, rejette la responsabilité de cet état des choses sur les autorités politico-administratives.

Léthargiques, ces autorités ne s’impliquent pas assez dans l’éradication de ces boissons fortes qui détruisent ou pervertissent aussi la jeunesse.

Selon  ce militant de la Lucha, beaucoup de jeunes commettent des cas de la justice dite populaire, des crimes des masses, après avoir consommé des boissons fortement alcoolisées.

Le secrétaire administratif de la chefferie Ntambuka, les chefs de tous les villages de l’entité et les acteurs de la société civile ont pris une part active à ce dialogue social.

Ils se sont engagés à interdire la production et la consommation des boissons fortement alcoolisées.

Ils ont aussi promis de rechercher et d’arrêter les gens impliqués dans des cas de justice populaire.

Adolphine Debaba

Christian Kika

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