0 2 minutes 3 ans

« Comment combattre les inégalités entre hommes et femmes dans les sites miniers ? ». Ce questionnement est au cœur d’une formation. Elle est organisée par le Bureau d’Etude Scientifique et Technique, le BEST.

A l’issue de la première journée certains participants pensent que la rencontre est bénéfique. Des acteurs religieux qui suivent cette formation sont également des médiateurs. Ils apprennent une bonne manière de gérer et de transformer les conflits.

Surtout ceux liés à l’accès et à la gestion des ressources naturelles. Avec ce bagage, ils pensent mener un plaidoyer afin d’améliorer la gouvernance minière dans leurs entités respectives.

Le but de renforcer les capacités de ces acteurs est dans l’optique de mettre en place un groupe de travail.

Le directeur du Best, Phillippe Ruvunangiza affirme que  cette activité permettra aux acteurs religieux de se familiariser avec les opportunités du code minier en vigueur en République Démocratique du Congo.

Selon lui, ces bénéficiaires devront être capables de bien appliquer les techniques de gestion et de transformation des conflits sur le terrain.

Les participants viennent de Rubaya et Goma au Nord-Kivu ainsi que de Luwindja, Mushinga et Bukavu dans la province du Sud-Kivu. Leurs zones sont des lieux à travers lesquels les conflits intercommunautaires règnent en maître.

Cette formation est de cinq jours et se passe dans la salle de conférence de l’auberge du Centre d’accueil protestant situé à Nguba sur avenue Patrice Emery Lumumba dans la commune d’Ibanda. Elle est réalisée grâce à l’appui financier de Norwegian Church Aid, NCA.

·        Georges Kitoka et Egide Kitumaini

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *