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Le grand-Kivu et la grande Orientale élaborent le plan national sur le principe volontaire.
C’est dans un atelier interprovincial tenu pendant deux jours à Bukavu du 1er au 2 octobre.

Le ministère des droits humains et le ministère des mines organisent un atelier interprovincial pour structurer le domaine d’action en fonction des défis rapportés par les parties prenantes et proposer des pistes d’action précises et concrètes à partir des expériences locales de mise en œuvre.
Et surtout contenir le plan d’action national pour une pérennisation.

Les délégués des anciennes et grandes provinces du Kivu et orientale sont dans cet atelier qui se tient à l’hôtel Résidence sur le boulevard Lumumba dans la commune d’Ibanda.

Et ce, dans le cadre de consultation pour l’élaboration du plan d’action national sur le principe volontaire de la RDC.

Selon Eric KAJEMBA de l’observatoire ,gouvernance et paix OGP, l’objectif n’est autre que consultater toutes les parties prenantes de l’Est de la Rdc pour élaboration un plan d’action national relatif aux principes volontaires sur la sécurité et droit de l’homme dans le secteur extractif.
C’est un couronnement d’un processus qui à commencé depuis 2018.

« Les principes volontaires sont des critères que les entreprises se sont assignées pour faire leurs opérations d’extraction, de transformation … mais dans le respect de droit de l’homme. Ces principes sont basés sur une discussion et un dialogue tripartite constructif entre ces trois piliers pour dire comment se font des opérations, le dialogue ensemble et que les communautés gagnent. Que les entreprises et le gouvernement gagnent en termes des recettes, taxes et autres »explique Eric Kajemba de l’OGP.

Il poursuit en disant que le plan d’action national est une feuille de route qui va guider le gouvernement à mettre en œuvre les principes volontaires sur la sécurité de droit de l’homme dans son secteur extractif, les mines, le pétrole et le gaz.

Les participants viennent d’examiner ce lundi 1er octobre l’arrêté interministériel sur les modalités de suivi du plan d’action et présenter le canevas.

Les acteurs du secteur privé telle que les grandes entreprises industrielles, les coopératives minières, les négociants, les comptoirs d’achat, le ministère des droits humains, le ministère des mines et des hydrocarbures, la société civile mais également les forces de sécurité publique que privé qui interviennent sur les questions de droit de l’homme et de la question de la sécurité ont pris part à ces accises.

La Direction du développement et de la coopération Suisse finance l’activité.

Le centre pour la gouvernance du secteur de la sécurité Genève, l’observatoire, gouvernance et paix, OGP, et la chambre des mines de la fédération des entreprises du Congo, FEC, apportent leur appui technique.

Rachel Fadhili

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