0 3 minutes 5 ans

Après le bouleversement des dispositions de l’accord de Genève signé par les principaux opposants congolais, puis reniés par certains leaders de l’opposition congolaise, notamment Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe, La fondation Koffi Annan est sortie de son mutisme pour fixer l’opinion congolaise sur la pertinence des dispositions de l’acte d’engagement signé par les sept opposants congolais. A en croire le fonds de cet acte solennel, aucun leader, quelle que soit l’issue du vote, ne devait se raviser.

Voici quelques unes de ces dispositions :

« Je m’engage sur l’honneur à respecter scrupuleusement toutes les dispositions de l’Accord LAMUKA, y compris son préambule ainsi que tous les textes y afférents. Je m’engage en outre à ne pas trahir le peuple congolais en violant les dispositions précitées. Si je ne respecte pas mes engagements, je mettrais fin à ma carrière politique et je serais soumis à l’opprobre de la Nation et à la sanction de mes pairs. Enfin, je prends la ferme résolution de rester fidèle au présent acte et à l’accord LAMUKA », peut-on lire sur cet Accord, qu’ils avaient tous approuvé en y apposant chacun sa signature.

Signalons que l’opinion congolaise reste partagée, les uns se félicitant de savoir que leurs candidats restent toujours dans la course vers le scrutin du 23 décembre 2018, alors que nous sommes à huit jours du début de la campagne électorale ; d’autres regrettant forcément cette absence de parole d’honneur de la part des leaders politiques du pays.

A ce sujet, d’ailleurs, un jeune candidat député national de l’Udps / ville de Bukavu, du nom d’Aganze Chibembe Justin, a notifié le secrétariat général du parti cher à Félix Tshisekedi sa démission, évoquant une déception totale sur l’agir des leaders.

Pacifique Muliri

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *