
L’organisation parlement citoyen pour la démocratie et la bonne gouvernance – Baraza la Raiya dénonce la révision de la décision portant fermeture des ports du territoire d’Idjwi et la ville de Baraka dans la province du Sud-Kivu.
Cette structure vient d’exprimer son indignation à travers une lettre adressée au vice-premier ministre, ministre de l’intérieur le 14 mai 2025.
Baraza la Raiya s’est dit profondément surpris de découvrir, à travers les réseaux sociaux, le contenu de la correspondance référencée du 5 mai 2025, portant transmission de la liste des ports illégaux (non homologués) pour fermeture, adressée au vice-premier ministre, ministre de l’intérieur
Et ce, recommandant la fermeture des ports non homologués sur toute l’étendue du territoire national, y compris ceux de la province du Sud-Kivu, et plus particulièrement du territoire insulaire d’Idjwi et la ville de Baraka.
Une décision qui isole totalement le territoire d’Idjwi du reste du pays et du monde, privant ses habitants de tout moyen légal d’entrée et de sortie.
Son unique voie de communication et de transport est le lac, cela compromet gravement les droits fondamentaux de ces habitants, en particulier leur liberté de circulation garantie par la constitution du 18 février 2006.
L’île d’Idjwi dispose quatre ports principaux : Kashofu, Ruhunda, Bugarula et Nkora. Ces ports ont été construits grâce aux financements publics, notamment ceux du fonds pour la consolidation de la paix FCP en sigle.
En outre, Baraza la Raiya montre que le territoire de Fizi au centre même, se situe la ville de Baraka, qui n’a aucune autres ouverture pour son développement social et économique que sur le Lac Tanganyika où se pratique les trafics de pêche et de commerce transfrontalier avec la Tanzanie et la province de Tanganyika.
Ce parlement citoyen exhorte au vice-premier ministre de revoir la décision pour la survie économique et sociale de ces habitants.
Patrick Cishibanji
