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Les médias et les acteurs de la société civile du Sud-Kivu ont analysé le contexte par rapport à la fiscalité et à la loi de la presse. Ils ont dressé un tableau sombre. Sur ce, ils ont défini des actions de plaidoyer et de vulgarisation à mener face à la situation constatée.


Le Réseau des Radios et Télévisions Communautaires du Sud-Kivu (Rateco) a tenu un dialogue social. Cette séance de réflexion a réuni environ vingt responsables des médias, faîtières de la société civile, mouvements citoyens, organisation de la société civile et des partenaires intervenant dans le secteur médiatique. Les échanges ont tourné sur deux défis auxquels font face les médias au Sud-Kivu. Il s’agit de la pression fiscale et de la faible vulgarisation de la nouvelle loi sur la presse. Ces assises se sont tenues le vendredi 21 juillet 2023 à Bukavu.


Les participants ont identifié les taxes, les impôts auxquels les médias sont soumis. Egalement, ils ont énuméré les institutions qui prélèvent ces taxes et impôts. Il a été constaté que le paiement de ces frais est mensuel, annuel et quinquennal, selon les cas. Une taxe qui arrive à sept mille cinq cents dollars américains. Ces acteurs ont identifié douze institutions étatiques exercent la pression sur eux pendant la perception de ces frais.
Par ailleurs, ces acteurs médiatiques et de la société civile ont déploré la faible information des médias sur la loi sur la presse du 14 avril 2023.


Séance tenante, une feuille de route pour le plaidoyer contre la pression fiscale constatée et pour la vulgarisation de la loi nouvelle loi sur la presse. Cette planification va d’août 2023 à décembre 2024.
La question de suivi et d’évaluation de ce porte-feuille a été soulevée par les participants. Pour ce faire, une commission de suivi et évaluation a été mise en place. Cette dernière est composée des délégués des médias, de la société civile et des mouvements citoyens.


Le Coordonnateur de Rateco, Monsieur Olivier Kiriza a remercié la Coopération Suisse pour le Développement (DDC). C’est cette dernière qui a appuyé financièrement cette activité.

Ornella Kavungirwa

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