La plupart en planches sur des parcelles étroites, apparemment dans la même anarchie urbanistique et la même promiscuité sociale. Le gouvernement avait interdit toute reconstruction avant qu’un plan de réaménagement du site ne soit dressé.
Sur ou dans l’avenue Camp Zaïre du quartier Nkafu, ce mardi 4 juillet, juste un mois, après l’incendie dévastateur qui avait calciné, une certaine nuit du samedi 3 au samedi 4 juin, entre 700 et mille maisons sur ce site de la commune de Kadutu.
Bon nombre des sinistrés reviennent sur le lieu et reconstruisent leurs habitations.
La plupart sont en planches sur des parcelles étroites, apparemment dans la même anarchie urbanistique et la même promiscuité sociale.
Les reconstructeurs expliquent qu’ils viennent de traverser un calvaire plus dur que celui de Golgota.
Selon eux, certains vivent dans des familles d’accueil qui se fatiguent de leur hospitalité.
D’autres dorment à la belle étoile, exposés aux intempéries, notamment le froid nocturne de la saison sèche.
L’archevêché de Bukavu menace de les faire déguerpir des bâtiments inachevés de la coordination des écoles catholiques.
Il vient d’adresser une lettre dans ce sens au gouverneur du Sud-Kivu.
Une commission mise en place par le gouvernement provincial est annoncée pour descendre bientôt à Camp Zaïre afin de détruire, semble-t-il, les maisons reconstruites.
Le gouvernement avait interdit toute reconstruction avant qu’un plan de réaménagement du site ne soit dressé.
Ce qui traîne …
Héritier Bashige