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la nouvelle loi électorale de 2022 stipule que la liste qui aligne 50% au minimum de femmes dans une circonscription est exemptée du paiement du cautionnement. Elle ne prévoit toujours pas de sanction. Elle introduit une mesure incitative mais insuffisante. Des questions se posent quant à son efficacité d’augmenter la participation politique de la femme.

L’idéal serait d’imposer une liste paritaire qui rejetterait toute celle ne contenant

que les hommes. A la limite, il faudrait imposer un quota et mettre au point des mesures incitatives provisoires. Certains partis politiques ne valorisent pas les femmes et ne peuvent pas accepter des sacrifices financiers pour elles.

Les coutumes rétrogrades sont à la base de la non-participation des dames dans les instances des décisions. Les femmes ne devraient pas se laisser faire et déposent massivement leurs candidatures aux élections de 2023. Elles possèdent des atouts majeurs mais elles ont juste besoin de soutien de la part des détenteurs

du pouvoir. La loi électorale de 2017 ne prévoyait aussi aucune sanction et était davantage discriminatoire : « La non réalisation de la parité homme – femme ou non la non présence d’une personne vivant avec handicap ne constitue pas un motif d’irrecevabilité de la liste concernée ».

La législation de 2011 préconisait qu’un tiers de candidats présentés sur une listesoit de l’autre sexe. Depuis la nuit du temps de la constitution de 2006 instituant la parité dans les instances de prise des décisions, les Congolaises sont toujours charmées et biaisées à chaque cycle électoral. Les politiciens congolais semblent craindre le nez de Cléopâtre

Claudine Lumvi

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