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Il ne se passe plus 48 heures sans qu’un cas de tentative d’étranglement ne se signale dans le groupement d’Irhambi Katana Katana. Les femmes et les enfants sont de plus en plus victimes de ce phénomène d’étranglement par la corde appelé Kabanga.

Selon un membre de la société civile locale, Emery Murhula, c’est depuis le début du mois de Mars que des cas de cette forme d’insécurité prennent de l’ascenseur dans le groupement Irhambi Katana.

Ces présumés étrangleurs communément appelés « Kabanga » attendent les gens dans des endroits isolés souvent moins fréquentés le soir. Ils se cachent aussi souvent derrière des maisons pour  se ruer sur les personnes qui tentent d’aller aux toilettes ou encore ceux qui rentrent dans les heures tardives.

Des cas  ont été répertoriés dans ce mois de mai.

À Cibimbi un garçon de 10 ans est tombé dans les mains de ces présumés Kabanga. Il a été sauvé de justesse par les passants qui ont entendu les cris de détresse poussé par ce garçoné et ont attrapé ces malfrats.

Selon notre source, ce garçon avait déjà une corde bien serrée au cou.

Une autre femme du sous village Ciduha a été attaqué par les inconnues dans sa maison. Sous une pluie torrentielle vers 20h et  à l’absence de son mari, ces présumés KABANGA voulaient enlever un  de ses enfants. Les voisins sont acouru à son secours et les bourreaux ont échoué leur forfait.

Avant-hier, le dimanche 15 mai, un homme a été retrouvé mort dans la plantation de Buhengere, cloué sur un arbre. Les habitants d’Irhambi craignent déjà de se promener la nuit même. A 18h tout le monde se retrouve déjà prêt de sa maison.

Emery Murhula demande aux habitants de ce coin de collaborer avec les services de sécurité pour dénicher ce réseau de malfaiteurs qui insécurise leur groupement. Et cela, dans le but d’appliquer l’opération  « JICHO KWA JICHO ».

Georges Kitoka

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