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Des centaines de journalistes de Bukavu viennent d’arpenter, ce vendredi 10 décembre, quelques grandes artères de la ville ; pour dénoncer la brutalité policière dont ils sont victimes.

L’Union nationale de la presse du Congo, UNPC Sud-Kivu, et des organisations de défense des droits humains ont organisé cette marche pacifique.

C’est pour protester contre les bavures policières dont 9  journalistes en plein reportage ont  été victimes, le jeudi 2 décembre à Bukavu, il y a une semaine, à l’assemblée provinciale, le siège de la représentation provinciale.

Le message phare affiché sur mille calicots était « le journalisme n’est pas un crime ».

Les journalistes, médias, corporation et associations des medias expriment leur indignation à la suite de l’agression de leurs confrères par les éléments de la police nationale congolaise.

Et quels confrères ?

9 journalistes  qui s’apprêtaient à couvrir une plénière de l’assemblée provinciale du Sud-Kivu.

C’est l’essentiel du mémorandum des manifestants adressé au ministre national de l’intérieur et copiée à plusieurs autorités nationales dont le chef de l’Etat.

D’après le président de l’UNPC Sud-Kivu, Darius Kitoka, le  fait de d’attaquer des journalistes en plein  exercice de leur travail  est un acte de grave cruauté.  Les signataires du mémorandum exigent des enquêtes indépendantes afin que soient punis les auteurs matériels et intellectuels de ces violations, conformément à la loi.

Ils demandent aussi au gouvernement provincial d’assurer les soins de santé de toutes les victimes de cette brutalité policière. La marche est partie de l’hôtel de la poste  pour chuter à l’assemble provinciale après un passage au cabinet du gouverneur.

TRESOR ILANGA

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