Quelques parents d’élèves dans la ville de Bukavu font face à des difficultés d’ordre économiques et sociales. A quelques jours de la rentrée scolaire, ils ont du mal à se procurer quelques fournitures scolaires. Surtout que nombreux d’entre eux attendent la dernière minute.

Dans moins de deux semaines sera la reprise des cours. Celle-ci implique que les apprenants disposent des fournitures scolaires nécessaires devant les aider à assurer pédagogiquement leur apprentissage. 

Il s’agit des sacs, d’un uniforme neuf, des cahiers et bien d’autres objets classiques modernes.

Plusieurs parents avouent qu’ils ont des difficultés à pouvoir s’en procurer. Au regard du temps qui reste, certains sont dans le désespoir.

Ils n’ont pas les moyens d’acheter les fournitures scolaires neuf à leurs enfants.

Madame Furaha, mère de 7 enfants et vendeuse de la canne à sucre au niveau de Nguba cogite. « Mes enfants porteront des anciens habits le jour de la rentrée » dit-elle sans complexe.

Elle justifie ce désaveu  par l’absence des moyens vu que son époux demeure chômeur.

Elle compte sur des personnes de bonne volonté pour avoir quelques cahiers dont ses enfants pourront se servir.

Quant à lui, Christian Mulume’oderwa pense que cette année scolaire sera chaotique au vu des conditions dans lesquelles elle se prépare.

Pour rappel, le ministre de l’Epst avait signé le mardi 7 septembre, une circulaire en rapport avec les frais relatifs à l’année scolaire 2021-2022 dans les établissements publics et privés.

Tony Mwaba Kazadi a ajouté que cette nouvelle année scolaire est placée sous le signe de la « poursuite des efforts pour la consolidation et la pérennisation de la gratuité ».

·        Ornella Kavungirwa