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Les organisations locales et relais communautaires sont fort inquiets et très préoccupés. Au centre de Cifunzi, des jeunes, en colère et déchaînés, continuent à rechercher 19 femmes accusées de sorcellerie pour les exécuter.

Une d’elles a été brûlée vive, dans la matinée du lundi 16 août. L’armée a dû tirer plusieurs balles de sommation pour en sauver deux autres.

D’après un jeune de Cifunzi sous le sceau de l’anonymat, ces présumées sorcières viennent, en l’espace de trois mois, d’occasionner plus de 10 décès et de rendre folles au moins 15 filles et femmes.

Les intercesseurs de certaines chambres des prières, les bajakazi et les bajalume, ainsi que les guérisseurs traditionnels, les cinyama, prétendent prouver que les femmes poursuivies sont à la base des calamités survenues au centre de Cifunzi.

Ces intercesseurs et guérisseurs promettent élargir leur mouvement de la chasse aux sorcières dans d’autres villages tels que Rambo, Fendula, Mule, Caminunu et Cibinda.

La présidente du Groupe d’alerte précoce, GAP Kalonge, Justine Zawadi, est en réunion, l’après-midi d’hier mardi 17 août, avec le chef du groupement de Kalonge, les femmes leaders, les organisations locales et les relais communautaires. C’est pour statuer sur la question de la sorcellerie et la soi-disant justice populaire ou crimes de masse qui s’ensuivent.

Claudine Lumvi.

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