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La présidente intérimaire du bureau de la société civile du Sud-Kivu, Néné Bintu Iragi, signe et publie, hier mercredi 11 août à Bukavu,  une fracassante déclaration.

C’est au sujet de la nomination des acteurs du programme national de désarmement, démobilisation, réinsertion communautaire et stabilisation, DDRC-S en sigle.

La Société civile du Sud-Kivu  déclare  avoir suivi non sans regret l’ordonnance présidentielle du 7 août 2021 nommant les animateurs de la structure P-DDRC-S.

Elle n’encourage pas le chef de l’Etat à maintenir cet acte qui vient remuer le couteau dans les plaies non encore cicatrisées des victimes des graves violations des droits de l’homme commises à l’Est du pays.

Selon cette société civile, certaines personnes nommées ont un passé très surchargé.

Ces personnes  ont commis des graves crimes et autres violations des droits de l’homme.

Lesquels crimes et violations sont bien documentés par des experts des Nations unies dans des nombreux rapports et autres documentations publiés par des nombreux acteurs épris de paix.

Pour la Société civile de Sud-Kivu, il existe, en RDC,  des personnes sans passé sombre.

Des personnes capables d’animer la structure DDRC-S sans frustrer les victimes et autres survivants des guerres ayant conduit aux massacres des compatriotes qui attendent impatiemment que justice soit faite. 

Le Chef de l’Etat devrait revoir son ordonnance et écarter toutes les personnes aux mains souillées par le sang de leurs compatriotes.

Dieudonné Malekera

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