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Les marchés pirates fonctionnent jusqu’au-delà de 21 heures. Les marchands paient chaque jour 200 ou 300 francs à la commune de kadutu.

Peu avant midi de jeudi 22 juillet au rond-point dit Carrefour dans la commune de Kadutu.

Le croisement de la route montant vers Cimpunda et celle descendant vers le marché central de la ville et l’avenue Essence Major Vangu.

L’ambiance est bruyante comme d’habitude à cette gare routière, point de départ et de retour des communes de Kadutu, Ibanda voir Bagira de la ville de Bukavu.

Des jeunes hommes vendent des sachets d’eau glacée communément « barafe », de la charcuterie, des paires de lunettes de soleil et des accessoires de téléphones.

Des dames vendent des légumes, de l’huile, des fruits, des produits laitiers,  de la friperie.

Tous ces petits commerçants étalent leurs marchandises sur les trottoirs à même le sol autour du Carrefour.

Le spectacle est le même une centaine de mètres plus loin et plus haut, autour de l’endroit dit Chez Bulambo, devant l’hôpital général de Kadutu, ex Dispa.

Selon eux, les policiers ne peuvent pas oser les disperser, encore moins leur arracher des marchandises.

Et comme, ils ont entendu être le cas dans la commune résidentielle et bourgeoise d’Ibanda.

Ils préviennent que les marchands du marché de Kadutu vont passer, le soir, à partir de 15 heures, au Carrefour et chez Bulambo, pour solder et vendre moins cher leurs marchandises, surtout des vivres.

Carrefour et Bulambo ne sont pas des marchés pirates et fonctionnent même au-delà de 21 heures.

La populaire et pauvre commune de Kadutu se prend en charge pour survivre, clament des dames habillées des robes de nuit pour se protéger contre le soleil et des écharpes pour se protéger contre la poussière.

Les exploitants de ces marchés dits ailleurs pirates affirment payer chaque jour 200 ou 300 francs congolais à la commune.

Ornella Kavungirwa

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