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Organiser un dialogue social entre les acteurs des conflits. Créer ou récréer  un climat d’entente entre les chefs locaux et les leaders communautaires. Programmer des matches de football avec des jeunes. Ces trois  activités peuvent améliorer la cohésion sociale dans le groupement de Kalonge qui vit une période post conflit.

Le Groupe d’alerte précoce, GAP Kalonge, vient de lancer  le petit projet de cohésion sociale entre les habitants des villages de Rambo, Cifunzi et Fendula.

La cérémonie officielle s’est déroulée, hier mardi 20  juillet dans la salle des réunions de l’ONG Centre de formation et d’action pour le développement, CFAD,  à Cifunzi.

La dame Mawazo Matabishi a présenté le mot de circonstance de la présidente du GAP Kalonge, empêchée.

Elle a demandé aux 55 invités d’être les vecteurs de la cohésion sociale souhaitée, qui freine et bloque le développement du groupement de Kalonge.

Pour le commandant des 33 mille 92 ème bataillons des Fardc basé à Kalonge, le major Samuel Hangi, la communauté devrait imiter l’exemple de l’armée gouvernementale.

D’après cet officier supérieur, les Fardc ont accepté de travailler avec plusieurs personnes venues de différents groupes armés, au nom de la paix.

Au nom du chef du groupement de Kalonge, l’agent, précisément, le commis rédacteur Murhula Mbonekube, a promis d’accompagner le petit projet jusqu’à son aboutissement.

C’est-à-dire l’amélioration de la cohésion sociale entre les habitants des villages de Rambo, Cifunzi et Fendula.

Et cela, en créant un climat d’entente entre les chefs locaux et les leaders communautaires et en organisant des matches de football avec des jeunes.

Les participants, eux, ont émis le vœu ardent d’organiser le plus vite possible un dialogue social entre les acteurs des conflits dans la famille Nakalonge, la famille des habitants de Kalonge.

Le petit projet de cohésion sociale entre les habitants des villages de Rambo, Cifunzi et Fendula va durer 6 mois.

Le GAP Kalonge l’exécute à travers l’Association des femmes des médias, AFEM,  et Internews.

La coopération britannique UKAID  a déboursé 3 500 dollars pour le financer.

Claudine Lumvi

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