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Célébration de la journée internationale de la violence sexuelle en temps de conflit. Plus de 400 femmes et filles viennent d’être abusées dans les moyens et hauts plateaux d’Uvira. Quelle horreur bestiale !


Le monde célèbre, ce vendredi 18 juin, la journée internationale de la violence sexuelle en temps de conflit. C’est l’occasion de sensibiliser à la nécessité de mettre fin aux violences sexuelles liées aux conflits, d’honorer les victimes ou survivantes de ces violences, et rendre hommage à tous ceux qui ont consacré courageusement, et souvent perdu, leur vie dans la lutte contre l’élimination de ces crimes.

De janvier à mai 2021, plus de 400 cas des violences sexuelles liés aux conflits viennent d’être enregistrés dans le territoire d’Uvira, surtout dans les moyens et hauts plateaux.


La coordinatrice de l’organisation Genre actif pour un devenir meilleur de la femme, GAD Uvira, Abigaelle Bitondo, donne, ce vendredi 18 juin, ces statistiques en marge de la journée internationale de la violence sexuelle en temps de conflit.


D’après elle, le territoire d’Uvira connaît l’activisme des groupes armés locaux et étrangers, les barrages, des coupeurs des routes, le banditisme la délinquance, les harcèlements dans les ménages et les milieux professionnels.


Beaucoup des femmes fuient les conflits.
Elles sont exposées à la bestialité lors de leurs déplacements, dans la brousse et le long des routes.
A la croire, pour lutter contre la violence sexuelle en temps de conflit, la société civile vulgarise la loi contre les violences sexuelles, effectue le monitoring des cas et mener des actions de plaidoyer.


C’est en 2015 que les Nations unies ont dédié le 19 juin de chaque année la journée de la condamnation et de l’élimination de la violence sexuelle en temps de conflit.

Dieudonné Malekera

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