Pour quelques acteurs de la société civile en province du Sud Kivu, cela constitue des manœuvres et conciliabules pour remettre les consultations provinciales sur les rails.
Comme annoncé initialement, les consultations risquent de ne pas débuter au courant de cette semaine.
Le protocole provincial d’Etat n’a pas encore arrêté de programme ni publié la liste des invités. La consigne du patron du cabinet de Nyamoma tarde à venir.
D’après certaines indiscrétions, les collaborateurs du gouverneur Théo Ngwabije sont en pourparlers d’harmonisation avec les parties prenantes.
C’est entre autres avec les membres du bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu.
Ces acteurs de la société civile posent des préalables pour participer aux consultations provinciales.
Selon eux, la justice militaire doit juger en flagrance des policiers présumés auteurs de la répression brutale du meeting populaire du 18 avril à Funu.
L’Etat doit aussi prendre en charge les soins médicaux d’une dizaine des blessés lors de cette répression.
Un groupe des députés, auteurs d’une motion de défiance contre le gouverneur Théo Ngwabidje, avait convoqué ce meeting populaire.
Certains d’entre eux étaient visibles, ce mardi 27 avril, dans la cour de l’hémicycle de l’assemblée provinciale à Nyamoma La Botte. Quelque chose se mijotait.
Quelques langues bien pendues parlent déjà d’un éventuel remaniement du gouvernement provincial.
· Trésor Ilanga