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L’Organisation Non Gouvernementale Justice Pour Tous (JPT) rassemble les membres de la société civile au resto flat Maman Kindja sur l’avenue Hippodrome dans l’optique de contribuer à l’amélioration de la transparence et la traçabilité des revenus issus du secteur minier.


Le coordonnateur de JPT, Raoul Kitungano renseigne que les mines constituent un secteur très important dans l’économie du Sud Kivu, mais elles ne contribuent suffisamment pas au budget de la province. A l’en croire, il s’observe un faible engagement de la Société Civile du Sud Kivu dans le travail d’analyse et de suivi budgétaire, les fuites, les charges fiscales excessives et la minoration des attentes fiscales dans le budget constituent les principaux facteurs à la base de cette situation.

« Le total moyen du budget manuel de la province en recettes comme en dépenses oscille entre 150 millions et 215 millions de dollars. Et l’exécution budgétaire atteint difficilement 30%. Outre les charges institutionnelles, le budget n’arrive pas à combler des charges du personnel de la fonction publique. Nous nous questionnons non seulement sur la mobilisation des recettes mais aussi sur la gouvernance financière au Sud-Kivu. Et ce, quand bien même que les territoires produisent beaucoup de minerais qui contribueraient à l’équilibre budgétaire. Le gros de la production échappe à la traçabilité à cause de la fraude minière. Sur plus de 650 sites miniers que regorge la province, seulement une centaine ont été qualifiés et validés », révèle, le coordonnateur de JPT.


Cette activité a réuni, le 17 mars 2021, trente membres des organisations de la société civile. Elle a bénéficié de l’appui financier du Fonds des Nations Unies pour la Démocratie (FNUD).

Georges

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