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Deux présumés bandits viennent d’être brulés vif. L’évènement se produit dans la nuit du mardi à ce mercredi dans le groupement de Miti en territoire de Kabare. Le bilan depuis le début de ce mois fait état de quatre personnes tuées par la population en colère.

Quelques acteurs de la société civile locale condamnent la recrudescence de l’insécurité à Kabare. Ils regrettent que des personnes se rendent justice en ôtant la vie de leurs pairs présumées.

Quelques ressortissants du territoire de Kabare, pensent que si le gouvernement ne prend pas en charge la sécurité de la population et ses biens, il leur appartient de mettre en œuvre la réciprocité des crimes à travers la justice populaire.

Un acte que condamne la constitution à travers son article 16. Il stipule que la personne humaine est sacrée. Il est d’ailleurs renchérit par l’article 1er de la déclaration universelle des Droits de l’homme qui dit que les êtres humains sont doués des raisons et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.

Vingt-quatre heures avant, un présumés bandit armé est tué

La scène se passe dans le village Buhandahanda. En pleine opération, des militaires Fardc tuent un présumé malfaiteur, une balle. L’infortuné a succombé sur place. Mais, avant de mourir, la victime déclare qu’elle est à la base de plusieurs forfaits à Katana.


En pleine opération, un groupe de voleurs a été surpris par les militaires en patrouille. Ils ont tiré à bout portant. L’autre a reçu des balles mais s’est sauvé dans la nature.

La société civile du coin appelle les jeunes à dénoncer ces malfaiteurs pour une paix durable dans leur entité. Ils déplorent le fait que l’insécurité empêche les citoyens de réaliser leurs rêves. Buhandahanda est un village situé dans le groupement d’Irhambi Katana en territoire de Kabare.

·         Egide Kitumaini

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