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Abordant le chapitre de la région des Grands Lacs d’Afrique, et plus particulièrement de Katogota, la communauté Burundaise vivant en RDC singulièrement dans la plaine de la Ruzizi plaide pour le renforcement des mesures barrières à la frontière en lieu et place de sa fermeture totale.

Selon elle, cette situation conjoncturelle la rendrait plus fragile du moment que de deux côtés, chaque peuple jouissent du partage des richesses à travers l’échanges des produits manufacturés, vivriers etc.

Les compatriotes vivant dans cette partie du Sud Kivu regrettent que la décision portant fermeture totale des frontières du Burundi soit appliquée.

Cette décision les inquiète au plus haut point car ils aspiraient déjà à la reprise totale du trafic entre la RDC et le Burundi.

Des échanges sur lesquels se repose l’économie de plusieurs familles qui ont appris à vivre les unes à côté des autres à travers une coopération économique dont le but est d’assurer le petit commerce transfrontalier. « Elle accentue également la séparation des familles des deux côtés de la rivière Ruzizi », regrette une vendeuse des pastèques.

Ayant à l’esprit que le covid-19 demeure un danger public permanent pour la vie humaine, Nsabiyaremye Prospère, enseignant Burundais vivant à Katogota, déplore la mise en œuvre de cette nouvelle décision du gouvernement Burundais.

Cet instituteur propose une mesure d’atténuation à travers la prise en compte des mesures sanitaires et gestes barrières.

C’est depuis le 11 janvier 2021 que le Burundi a pris cette nouvelle décision. Elle consiste en de la fermeture totale de ses frontières avec ses pays voisins suite à la deuxième vague du coronavirus.

·         Egide Kitumaini

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