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Le bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu exige la reprise des activités scolaires et académiques. Il propose que cette reprise soit faite dans le strict respect des mesures sanitaires.

Le bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu recommande aux autorités de rouvrir urgemment les activités scolaire et académique.

Chose d’ailleurs que le collège des étudiants du Sud Kivu et certains parents avaient déjà plaidé. La police les avait empêchés de remettre leur mémorandum au gouverneur de province.

Adrien Zawadi et ses pairs recommandent aux parties prenantes concernées de renforcer les gestes barrières au sein des écoles et institutions supérieures. Ces recommandations ont été formulées au cours d’une conférence de presse animée lundi 18 janvier 2021.

C’était également une belle occasion d’analyser le contexte qui prévaut actuellement dans la province du Sud-Kivu, cela, sur tous les plans.

Devant la presse locale, la société civile représentée par Zawadi et Néné Bintu, indique que les signaux sont au rouge dans la province que dirige Théo Ngwabije Kasi.

Ils justifient cette considération à travers plusieurs exemples. C’est notamment le secteur éducationnel où le climat reste tendu avec le mode opératoire de la paie des salaires des enseignants dits nouvelles unités ainsi que la question de la gratuité de l’enseignement primaire qui reste non effectif jusqu’à présent.

La province est également caractérisée par plusieurs autres évènements malheureux. Les animateurs de cette structure citoyenne notent que depuis un certain temps le climat sociopolitique va de mal en pis.

Sur le plan sanitaire, la gestion de la pandémie à coronavirus est jugée calamiteuse. Selon les membres du bureau, la gestion du covid-19 est un réel questionnement sur l’efficacité et l’efficience des mesures imposées.

C’est pour cette raison que le Bcsc plaide pour la reprise des cours. « Il s’avère plus facile de contrôler et limiter la propagation de la pandémie au sein des écoles primaires, secondaires, et institutions de l’enseignement supérieur et universitaire que dans les marchés, bars et autres lieux publics », oriente le président du bureau, complété par son adjointe qui prévient que les récentes mesures de suspension des activités scolaires et académiques sur l’ensemble du territoire national seront également à la base de plusieurs soulèvement et contestation dans les prochains jours.

Bintu et l’ensemble du comité de coordination recommandent aux autorités de prendre leur responsabilité. Ce, avant que la société civile n’entreprenne des actions citoyennes pour exiger l’amélioration des conditions de vie des Congolais. 

      Claudine Kitumaini

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