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Un jeune garçon d’environ 15 ans meurt à la suite de ses blessures. Le décès arrive après qu’un mur se soit écroulé inopinément sur lui. Le drame se passe sur avenue Saïo situé au quartier Ndendere dans la commune d’Ibanda.

Mains sur les joues,  des femmes et des hommes éprouvent un sentiment de désolation. Quelques jeunes tentent de dégager des débris et les restes du mur écroulé.  Deux maisons en planche sont écrasées en partie.

Selon quelques témoins, la victime enregistrée dans ce sinistre, était chez lui. Son domicile est situé aux pieds du mur de soutènement éboulé. L’infortuné  a été acheminé à l’hôpital où malheureusement il a rendu l’âme. 

Visiblement, et tel que se le chuchotent certains voisins, ce mur était élevé au-dessus d’une ancienne racine d’un gros arbre dont la fragilité a entraîné l’effondrement. Dans cette catastrophe, la pluie d’avant-hier n’a contribué qu’à fragiliser le sol. 

Plusieurs maisons présentent un danger dans cette avenue. Surtout en cette saison pluvieuse. Des fissures visibles sur différents murs traduisent cet avertissement.

Une situation qui met en doute la formation de certains ingénieurs de la filière génie civil. « Ils ne réalisent pas une étude minutieuse du sol avant la pose de la première pierre » se désole M-L.

Quelques propriétaires des maisons ne sont pas aussi épargnés des reproches. Nombreux sont ceux qui acceptent difficilement les conseils des experts du domaine, quoi qu’il en coûte.

Pour le gouverneur Ngwabije, l’urgence, consiste à déguerpir des familles dans ces maisons à problème. « La capitale de la province qu’il dirige devient la métropole de la catastrophe naturelle », regrettent certaines personnes.

Un surnom qui colle vraisemblablement au contexte en présence, si les services habilités continuent à délivrer des documents autorisant l’érection des maisons sur des sites à haut risque.

Cet incident arrive 24 h après celui survenu dans la soirée du dimanche 17 janvier 2021 sur avenue ISGEA dans la commune d’Ibanda. Des maisons sont érigées sur des sites impropres. Parmi les propriétaires, on retrouve certains députés provinciaux et autres opérateurs économiques.

·        Georges Kitoka

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