Les femmes s’engagent à poursuivre le combat et à remporter la victoire dans la lutte contre violences basées sur le genre.
La Fondation Panzi vient d’organiser une conférence débats pour clôturer sa campagne des 16 jours d’activisme contre les violences à l’égard de la femme.
C’était ce jeudi 10 décembre à l’Institut français de Bukavu sur l’avenue Lumumba dans la commune d’Ibanda à Bukavu.
Les femmes ne doivent pas croiser les bras. Une interpellation les appelant à continuer à combattre pour mettre fin aux violences basées sur le genre dont elles sont victimes.
Tel est l’essentiel du message de la Fondation Panzi à cette occasion. D’après le coordinateur du projet Badilika de la fondation Panzi, Roger Buhendwa, l’humanité a encore une longue route à parcourir pour que les violences basées sur le genre soient totalement bannies, abolies, disparues et oubliées.
Roger Buhendwa exhorte les acteurs sociaux à sensibiliser les hommes sur la masculinité positive qui doit aussi placer la femme au centre des intérêts sociaux. Selon lui, les normes patriarcales constituent une grande barrière pour l’émancipation de la femme.
Plusieurs acteurs qui interviennent dans le processus de l’émancipation de la femme congolaise, ont pris une part active à la conférence débats de la fondation Panzi.
Egide Kitumaini