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La mutuelle de santé d’Idjwi Sud perd de plus en plus des membres. Cette situation paralyse le déroulement normal des activités de cette structure sociale d’appui à la santé. Plusieurs aspects expliquent cette régression.

Un des responsables de la mutuelle  impute cette situation à la faillite de Coopération d’épargnes et des crédits, COOPEC Nyawera et la banqueroute de la Mutuelle de crédit et d’épargne,  MECREBU Bukavu.

La mutuelle de santé d’Idjwi Sud et ses affiliés avaient des comptes dans ces deux institutions des micro finances  basées à Bukavu.

Suite à ces incidents, un bon nombre d’insulaires se sont appauvris. Ils ne sont plus en mesure de verser annuellement cinq dollars américains des cotisations annuelles à la mutuelle de santé. S’il se chiffrait à 7730 en 2016 et 6300 en 2017, le nombre des membres est passé à 5200 en 2018.

La mutuelle essaie de se rattraper en faisant payer deux dollars pour les enfants au lieu de cinq dollars américains exigés pour les adultes. Beaucoup d’élèves n’ont cependant pu être affiliés comme attendu.

Certains membres de la mutuelle prétextent l’aspect économique. Selon eux, les bactéries et la mosaïque qui ont ravagé leur agriculture mettent à mal leur économie. Ils n’ont plus des produits agricoles à vendre. Le peu d’argent qu’ils gagnent couvre tout simplement l’alimentation de leurs familles.

Pis encore. L’ONG internationale dénommée  Cordaid qui soutenait encore un nombre considérable des personnes indigentes sur l’île d’Idjwi, a mis fin à cette prise en charge.

La  mutuelle de santé garantit l’accès aux soins à toutes les couches sociales.

  • Arlette Boroto

 

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