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Certains habitants de Bukavu ont renoué ce jeudi 26 novembre 2020 avec le port des cache-nez. Et ce, en répondant obligatoirement à l’appel des autorités qui leur demande se protéger contre la deuxième vague du Covid-19.

Il faut dire que la matinée de ce jeudi le port obligatoire des cache-nez était timide chez la plupart des habitants rencontrés dans les rues du centre ville de Bukavu.

Certaines personnes ont obtempéré à la décision des autorités. D’autres par contre sont passés outre mesure. A part ceux là qui fréquentent les services publics tels quels les bureaux administratifs et les banques.

Certains policiers interpellaient sans brutalité aucune les contrevenants à la mesure des autorités. Samy Jean Takimbula est un jeune activiste de des droits de l’homme et épidémiologiste de formation.

Il redoute que la mesure ne soit respectée. Pour lui, elle n’a pas été consensuelle entre les différents acteurs intervenant dans la chaine de la riposte contre le covid 19.

Il pense que les habitants de Bukavu n’ont pas été fortement sensibilisé quant ‘à cette deuxième vague de la maladie à corona virus.

« Je suis inquiet par rapport à cette mesure prise par les autorités. On ne pas contre eux mais on regrette cette mesure non consensuelle. Ils devraient réunir d’abord toutes les parties prenantes entre autre, les acteurs de la société civile, les autorités policières, les professionnels de santé et les acteurs afin pour enfin avoir un compris d’ensemble » insiste Samy Jean.

Pour lui, sa crainte est de voire revenir sur ce qui s’est passé pour la première vague, suite à un manque de communication et de sensibilisation solide.

« En tant qu’épidémiologiste, je regrette pourquoi, les autorités ne tiennent pas compte de cet aspect de choses : la communication. Il faut d’abord sensibiliser la population avant toute autre mesure » déclare cet acteur de la société civile.

Pour sa part, Batiston laisi qui est aussi un acteur de la socité civile salue la mesure Il salue la mesure prise par les autorités qui appelle au port obligatoire des cache-nez.

Mais il prévient et craint que les agents de l’ordre n’en abusent dans la répression contres les contrevenants dans le piège de tomber dans les violations de droits de l’home.

« La reprise obligatoire de cachez nez est vraiment salutaire d’autant plus que nous devons tous nous protéger contre le covid19. Nous craignons que les policiers ne puissent transformer cette opération en tracasserie. Et comme nous préparons les festivités de fin d’année, ça risque d’être une voie pour tracasser les citoyen » déclare inquiétaient ce jeune acteur de la société civile.

Cet habitant de Bukavu renseigne aussi avoir vécu une scène au niveau de la 33ème région militaire où les militaires prenaient déjà des contrevents pour des bêtes à abattre.

Pour propose aussi que les autorités compétentes précisent à l’opinion qui s’occupe de la mise en exécution de cette mesure sanitaire.

« Il faut que les autorités puissent spécifiées, est ce que ce sont les militaires qui doivent interpeller les paisibles citoyens ou simplement des policiers » marte –il énergiquement.

D’après les sources policières, les contrevenants à cette mesure seront soumis au payement des amendes.

Le commissariat de la police précise que tout est bien coordonné pour éviter qu’il y ait des altercations entre la police et les habitants de Bukavu.

« Aucun contrevenant ne sera soumis à un traitement inhumain et dégradant. Et le policier, pris en flagrant délit, auteur de ces actes sera sanctionné conformément à la loi », signale un policier commis au bureau du commissariat de la police situé à labotte dans la commune d’ibanda.

La reprise du port obligatoire des cache-nez est la conséquence directe de la deuxième vague de covid 19 qui s’annonce dans le monde.

C’est en guide de prévention que les autorités du pays ont décidé de soumettre une fois de plus la population à ce nouvel exercice qui sauve des vies, selon le commissariat de la police.

Tresor ilanga

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