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Les eaux d’une pluie diluvienne  viennent de gonfler la rivière Kibe et d’emporter deux femmes qui revenaient des champs. Le drame est survenu hier mardi 24 novembre dans le groupement de Banakabale en chefferie de Wamuzimu dans le territoire de Mwenga.

L’une de ces deux cultivatrices est morte et son corps n’est pas encore découvert. L’autre dame a été retrouvée agonisante. Elle suit des soins dans un centre de santé de la place.

La mort de cette agricultrice du territoire de Mwenga montre les souffrances de la femme endure. La dame cherche à subvenir aux besoins de la famille. Elle n’a pas accès aux finances et aux activités génératrices des revenus.

Les femmes, surtout les rurales, ont besoin d’un programme d’autonomisation économique. Et ce,   en vue de promouvoir l’égalité des sexes dans l’agrobusiness, la sécurité alimentaire et la croissance inclusive pour réduire la pauvreté.

Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (Fao), la sous performance de l’agriculture dans les pays en développement est imputable à l’accès limité des femmes aux ressources productives et leur incapacité à tirer parti des opportunités du secteur. L’évolution du paysage agricole exige une compréhension claire des disparités entre les sexes quant à l’accès aux services financiers, aux marches et aux contraintes liées aux commerces, aux infrastructures, à la formation et à l’accès à l’information.  Investir en faveur des femmes porte ses fruits et cela a du sens.

Claudine Lumvi

 

 

 

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