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Travailler pour le développement durable de la province du Sud-Kivu, tel est le leitmotiv des propos de Norbert Basengezi Katintima au cours de la matinée politique organisée, hier  mercredi 29 janvier  dans la salle Kaningu de l’archidiocèse de Bukavu sur avenue Mbaki dans la commune d’Ibanda.

Cet orateur principal est ancien gouverneur de la province du Sud-Kivu, vice-président démissionnaire de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et cadre du Front commun pour le Congo (Fcc).

Pour lui, la population du Sud-Kivu doit vivre dans la cohésion sociale et créer un cadre de concertation sociale pour lutter contre la corruption et le népotisme. Elle est confrontée entre autres aux défis sécuritaires, tribaux, agricoles, urbanistiques et environnementaux. « La multiplicité des taxes occasionne la fraude fiscale et minière. Le changement climatique perturbe. Le temps n’est pas à la division », avertit Norbert Basengezi Katintima,  serein.

Cet ancien vice-président de la Ceni se réserve de se prononcer sur  l’organisation des élections municipales et locales qui, selon lui, prêtent à confusion.  Nul ne sait si ces suffrages seront universels ou indirects. Il appelle entre temps la population du Sud-Kivu à s’adonner davantage à l’agriculture pour ne plus dépendre des produits  et se prendre en charge pour être des agents de développement et non des acteurs de la guerre. Sans le recours aux pays voisins, la province du Sud-Kivu mourrait aujourd’hui de faim.

Les acteurs de la société civile, les responsables des confessions religieuses, les acteurs politiques, les notabilités de la province et les citoyens lambda  échangeaient sur les réformes constitutionnelles et le développement de la province du Sud-Kivu au cours de cette matinée politique.

 

Joëlle Bufole

 

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