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Les boutiques, magasins et toutes activités commerciales fermés ce mardi 13 novembre 2018. C’est ce qu’on pouvait remarquer dans le secteur Mutambala situé dans le territoire de Baraka, au Sud sud de la province du Sud Kivu.

Cela fait suite à la réponse de la population de cette entité, au mot d’ordre lancé par la société civile, noyau de Mutambala. Deux journées ville morte ont été ainsi décrétées à partir de ce mardi afin de mettre une pression sur les autorités politico-administratives.

La démarche est d’invalider les barrières érigées sur le tronçon routier de moins de cent kilomètres dans cette entité territoriale décentralisée. Il s’agit surtout de la barrière érigée au niveau de  Kalinga-nord, à Baraka, celle de Katchungwe dans le groupement Balala-sud ainsi que dans la cité de baraka et ses environs où des tracasseries sont notées nuit et jour.

« Aucun véhicule de transport en commun n’a roulé. Certaines écoles dans la cité de baraka n’ont pas ouvert leurs portes dans la matinée », témoignent  quelques élèves de l’Institut Mwenge wa Taifa, une école secondaire de renom en territoire de Fizi.

Apolo Msambya Joseph, président de la société civile secteur de Mutambala, se dit satisfait de cette mobilisation. Selon lui, le mot d’ordre a été répondu à nonante pourcent. Par contre, le secrétaire administratif de ce secteur et chef de secteur ad intérim, Kilima Wilondja, considère cette exhortation comme ‘’un non-événement » et ajoute qu’il s’agit d’un groupe d’individus voulant perturber de l’ordre pour leurs intérêts personnels. Wilondja Kilima appelle la population du Secteur de Mutambala à vaquer paisiblement à ses occupations quotidiennes.

Ibrahim B., habitant du coin, indique que depuis plusieurs années la société civile du territoire de Fizi en général et celle de Mutambala en particulier, plaide par différentes voies légales auprès des autorités, pour la suppression de plus de quarante barrières, qu’elles jugent d’illégales, érigées dans cette partie de la province du Sud Kivu. Il souhaite que cette fois la voix de la population soit entendue.

  • Egide Kitumaini

 

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