Un conflit risque de plonger certains paysans dans la violence dans les différents territoires du Sud-Kivu

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Un conflit risque de plonger certains paysans dans la violence dans les différents territoires du Sud-Kivu
Cette situation est perceptible en dépit des premières pluies tombées au mois de septembre, qui ont trompé les agriculteurs œuvrant dans le territoire de Walungu, ainsi que celui d’Idjwi, au sein desquels certains habitants, pour raisons de famine, sont obligé de voler certains produits alimentaires des champs de leurs voisins.
Nombre d’entre eux indiquent que c’est depuis aujourd’hui plus de deux semaines que le soleil frappe sans qu’une seule goutte d’eau n’arrose les cultures. Le constat, c’est qu’au début du mois de septembre, avec les toutes premières pluies, tout le monde s’est précipité pour semer des haricot. Toutefois, jusqu’à ce début octobre, il y a des haricots qui avaient été semés depuis plus de deux semaines, mais qui n’ont pas poussé.
Cette situation gêne plus d’un agriculteur, ces derniers ne sachant plus à quel saint se vouer : semer de nouveau ? Où trouver encore de la semence ? Celle semée poussera-t-elle encore à la tombée de la pluie ? Ce sont là quelques-unes parmi les questions que se posent les usagers de la houe.
Un agronome, interrogé, a affirmé que la semence qui vient de passer plus de deux semaines sans pousser n’a plus beaucoup de chances de germer. Le haricot doit, au terme de cette période, avoir perdu son pouvoir germinatif, a-t-il ajouté. La crainte est que la production du haricot ne soit que médiocre, cette année culturale, avec toutes les conséquences qui en découlent, indique Gilbert Bahindwa.
Egide Kitumaini

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