Les habitants du territoire de Mwenga tirent la sonnette d’alarme de suite des conditions de vie difficiles d’accès aux produits de première nécessité.
La situation est consécutive à l’état déplorable de la route nationale numéro 2 Bukavu-Mwenga et l’insécurité persistante.
Certains viennent de s’exprimer ce mardi 18 novembre 2025.
Pour arriver à Mwenga et Kamituga, le transport des marchandises devient un véritable calvaire, provoquant une flambée généralisée des prix de produits de première nécessité.
Selon les témoignages recueillis sur place, la situation est alarmante à Kamituga. Malgré l’ouverture de la voie principale, l’absence d’entretien rend la route quasiment impraticable. Les camions chargés de marchandises restent bloqués des semaines, voire des mois, dans le bourbier. Même les motos peinent à atteindre la ville.
Cette paralysie du trafic entraîne une hausse des prix sur le marché local.
Un sac de haricots, autrefois vendu à 400 mille francs congolais, se négocie désormais à 900 mille.
Cette hausse exagérée s’observe également pour le riz, l’huile, le sel, le ciment, le sucre, le savon et même le box d’énergie électrique.
La société civile de Mwenga et la ville de Kamituga projettent une manifestation de dénonciation.
Gertrude Shabani
