
La situation humanitaire dans le groupement de Mulamba en territoire de Walungu reste préoccupante. C’est depuis le début des affrontements entre les troupes de l’AFC M23 et les combattants Wazalendo la semaine dernière.
Les défenseurs des droits humains basés dans cette partie de la Chefferie de Ngweshe renseignent que les villages du groupement Mulamba se sont déjà vidés de leurs habitants. Ils se dirigent vers des villages et groupements voisins comme Mushinga, Lubona, Burhale et d’autres vers Luntukulu.
Les marchés sont fermés. Difficile pour les habitants de restés sur place de se ravitailler en denrées alimentaires de première nécessité. Les prix ont pris de l’ascenseur. Par exemple : une tige de savon, qui se vendait à 4 mille FC, se vend actuellement à 8000. Un sac de 25 kg de farine de maïs de 35 mille a vu son prix doublé. Un habitant a indiqué que l’on peut disposer de l’argent et manquer où et quoi acheter.
Selon lui, nombreuses écoles sont en ces jours occupées par des militaires avec un impact négatif sur le mobilier. La rentrée scolaire prochaine est incertaine dans cette entité. Le transport est réduit à néant.
Les ponts sur la rivière Nshesha a été détruit. Il devient ainsi difficile de relier une partie à une autre par véhicule ou par moto. Les activistes des droits humains à Mulamba plaident pour un retour rapide de la paix pour permettre aux habitants de mener paisiblement leur vie.
Gilbert Bahindwa, depuis Walungu
