
Des organisations de défense des droits s’engagent à agir immédiatement pour interdire et éliminer les pires formes de travail des enfants dans la province du Sud-Kivu.
A Bukavu les parlementaires de la rue préviennent les risques.
Le résident de cette structure, Fadhili Mubole mobilise contre le travail des enfants ne cesse donc d’augmenter, mais il y a encore loin de la coupe aux lèvres et le travail des enfants reste une réalité quotidienne dans la ville de Bukavu.
Selon lui, l’Etat doit veiller au travail des enfants afin de lutter contre l’esclavagisme juvénile.
On estime que le travail des enfants concerne encore un enfant sur six à l’échelle de la planète, essentiellement dans l’agriculture. Selon un rapport de l’OIT, 73 % de ces jeunes, soit un enfant sur 8, sont soumis aux « pires formes de travail », qui mettent en péril leur bien-être moral, mental ou physique.
Des millions sont assujettis à des activités « intrinsèquement condamnables » – esclavage, enrôlement dans des forces armées, prostitution et autres abus.
Le monde célèbre chaque 12 juin, la journée mondiale contre le travail des enfants.
Patrick Cishibanji
