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En marge de la fête de la journée internationale de la femme, JIF 2020, les épouses des militaires démobilisés comptent sur les associations qui se soucient  des femmes vulnérables.

Les femmes et filles des militaires souhaitent être associées dans  diverses activités,  qui seront organisées en marge de la célébration de la journée internationale de la femme, la JIF, le dimanche 8 mars, et pendant tout ce mois de mars 2020.

Ces dames affirment n’être pas prises en compte  depuis des années.

Malgré leur vie misérable, elles restent pourtant femmes au même niveau que les autres.

Elles braquent les yeux sur les différentes associations qui se soucient  des femmes vulnérables.

Clarisse Mboyo, une fille d’un démobilisé de l’armée et âgée de 19 ans, profite de la journée du 8 mars, pour demander aux autorités de leur trouver un bon emplacement en attendant  leur rapatriement.

« Je suis enfant d’un démobilisé, nous sommes ici depuis qu’on nous avait chassé du camp militaire. Nous vivons une vie pénible. Lorsqu’’il pleut, nos bâches sont inondées. Dans trois jours, on va commémorer la journée de la femme, mais nous, nous ne pouvons rien. Nous sollicitons l’accompagnement  de bienfaiteurs afin que nous  puissions festoyer avec les autres », demande-t-elle.

Clarisse Mboyo rappelle que son père est un ancien militaire démobilisé de l’armée, en 2006.

Depuis lors, sa famille ne fait que vivoter.

Ishara Masirika

 

 

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