
La charge des maladies d’origine alimentaire est croissante dans la ville de Bukavu.
Les facteurs augmentent l’exposition humaine aux composés chimiques nocifs, aux résidus d’antimicrobiens et aux agents pathogènes d’origine alimentaire.
Dans plusieurs marchés de la ville, les aliments sont exposés et non couverts.
Les conséquences sont énormes.
Les maladies d’origine alimentaire ont des répercussions sanitaires et des coûts économiques importants. Il s’agit notamment des dépenses liées au traitement médical, au développement de l’enfant, à la perte de productivité, aux restrictions à l’exportation et aux pertes de marché.
La fondatrice et présidente du Réseau des journalistes œuvrant pour la sécurité alimentaire REJOSA Sud-Kivu, Anne Mushigo vient d’alerter les vendeurs et vendeuses ce vendredi 6 juin en marge de la journée internationale de la sécurité sanitaire des aliments célébrée le 7 juin de chaque année.
Anne Mushigo sensibilise les mamans de couvrir les aliments dans les marchés comme dans les ménages.
Elle appelle à une conscience et responsabilité aux consommateurs et aux dirigeants car si rien n’est fait, la santé des habitants est en danger.
Et d’appeler à un engagement indéfectible en faveur de la sécurité sanitaire des aliments pour un avenir plus sûr et en meilleure santé pour tous
A l’occasion de la journée internationale de la sécurité sanitaire des aliments le 7 juin 2025, l’Organisation mondiale de la Santé OMS en sigle souligne le rôle de la recherche et de l’innovation scientifiques pour assurer la sécurité sanitaire des aliments.
Les scientifiques contribuent à bien des égards à la compréhension des risques pour la santé humaine liés aux contaminants alimentaires connus, émergents et prévus. Ils mènent des études rigoureuses afin de produire des données probantes fiables qui aident les décideurs, les entreprises alimentaires et les consommateurs à prendre des décisions éclairées et sûres.
Patrick Cishibanji
