Le Cadre de concertation de la société civile du territoire de Mwenga vient de tenir un atelier hier, lundi 26 mai, sur les rôles des acteurs de la société civile dans le contexte actuel. Trois thèmes ont été abordés, ayant donné lieu à des échanges sur la société civile en dehors de l’État, de la famille, des partis politiques et des marchés.
Cela, dans l’objectif de promouvoir de meilleures conditions de vie pour la population, en défendant les droits des producteurs et des consommateurs, ainsi qu’en menant le plaidoyer et le lobbying.
Cinq approches — l’anticipation des faits, l’analyse, la documentation, l’argumentation, la création d’alliances avec d’autres — et la mise en œuvre d’actions d’intérêt public, ont fait l’objet d’échanges et de questions-réponses.
Le président honoraire du bureau de coordination de la société civile de Mwenga, Minyota Kaseke Richard, a présenté les comportements à adopter et les interdits pour les acteurs de la société civile, tout en retraçant l’historique de cette dernière, en tant que doyen du territoire.
Il a invité les participants à faire preuve de neutralité, de recevabilité envers la population, à plaider pour la cause collective et à respecter la déontologie propre à leur mission.
Le coordonnateur du Cadre de concertation, Hilaire Isombya, a insisté sur l’engagement, qui reste une décision personnelle d’un acteur de la société civile à travailler sur une question sans en attendre une contrepartie.
Selon lui, en cette période de tensions sécuritaires, il est crucial d’organiser des séances d’échange d’informations, de lutter contre la désinformation, de développer les capacités de résilience et de mener un monitoring pour réfléchir sur la sécurité, tout en sensibilisant la communauté sur les bons comportements, afin d’éviter de tomber dans le piège.
Lamberte Wakenge
