
La province du Sud-Kivu recense près de 9 488 cas de Mpox, dont 13 décès, en l’espace de cinq mois, de janvier à mai 2025. Ces statistiques sont communiquées ce mardi 13 mai 2025 par le docteur Claude Bahizire, chargé de communication à la division provinciale de la santé, dps, du Sud-Kivu. Il confirme que 34 zones de santé de la province sont déjà touchées par cette maladie.
Les zones les plus affectées sont Miti-Murhesa, dans le territoire de Kabare, avec plus de 1 200 cas, et Nyangezi, dans le territoire de Walungu, qui enregistre plus de 700 infections.
Les enfants de moins de cinq ans sont les plus vulnérables face à cette épidémie. Le docteur Bahizire préconise le respect des mesures d’hygiène élémentaires et appelle la population à se rendre rapidement à l’hôpital ou dans un centre de santé en cas de symptômes de Mpox, notamment des éruptions cutanées ou des démangeaisons.
> « Nous devons tous nous mobiliser pour maîtriser cette épidémie et protéger des vies. Mieux vaut prévenir que guérir, surtout que la santé n’a pas de prix », insiste le docteur Bahizire.
Malgré le contexte sécuritaire préoccupant au Sud-Kivu, cette épidémie requiert une prise en charge urgente.
Gertrude Shabani
