
À Bukavu, la montée en flèche du taux de change inquiète les habitants, impactant durement leur quotidien. Cette instabilité découle notamment du manque de liquidités provoqué par la fermeture des banques, compliquant davantage les transactions financières.
Des sources anonymes parmi les cambistes expliquent que le taux de change dépend de la disponibilité du cash et fluctue en fonction des services sollicités.
Ainsi, pour des opérations classiques, le dollar s’échange à 2.850 francs congolais, tandis que dans les entreprises et les établissements scolaires, le taux grimpe à 3.300 francs congolais.
Les opérations via Mobile Money (Airtel money, Orange money et M-Pesa) sont elles aussi affectées, les frais de retrait étant calculés à 2.850 francs congolais.
Cette volatilité des échanges monétaires pèse sur les familles, qui peinent à équilibrer leur budget face à une inflation croissante.
Le coût de la vie ne cesse d’augmenter, aggravant la précarité et fragilisant encore davantage le pouvoir d’achat des ménages.
Gertrude Shabani
