
À l’occasion de la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail, les experts en santé alertent sur l’importance de l’hygiène et des infrastructures adaptées pour réduire les maladies professionnelles.
Chaque 28 avril, le monde célèbre la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail. Cette année encore, l’accent est mis sur la prévention des maladies professionnelles qui ne cessent d’augmenter. Parmi elles, les cancers, les maladies respiratoires, la perte auditive et les infections dues à l’exposition à des agents pathogènes restent les plus courantes.
Le nombre de décès liés au travail atteint un niveau inquiétant, avec 2,2 millions de morts par an, soit environ 5 000 personnes chaque jour, selon le Bureau International du Travail.
Docteur Nicole Mbayo, de la Division provinciale de la santé au Sud-Kivu, souligne l’importance de l’hygiène dans les espaces professionnels. Elle recommande l’aménagement de sanitaires adéquats et d’infrastructures conformes aux normes internationales pour limiter les risques.
En partenariat avec l’Organisation internationale du travail (OIT), le monde du travail met à l’honneur cette journée afin de renforcer la « culture de la sécurité ».
Le mouvement syndical mondial profite de cette occasion pour rendre hommage aux victimes des accidents et maladies professionnelles et sensibiliser les employeurs sur l’urgence d’améliorer les conditions de travail.
Héritier Bashige
