
Les chefs d’État de la Communauté de l’Afrique de l’Est, EAC, et de la Communauté de développement de l’Afrique australe, SADC, viennent de décider d’accélérer le processus de paix en RDC en nommant un groupe de cinq facilitateurs pour ce processus. La décision a été prise à l’issue d’un sommet virtuel tenu, hier lundi 24 mars, coprésidé par William Ruto le président du Kenya et de l’EAC, et Emmerson Mnangagwa, le président du Zimbabwe et de la SADC, avec la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC comme principal sujet.
William Ruto a annoncé dans un communiqué publié que le sommet a désigné cinq facilitateurs, tous des anciens présidents de la république.
Il s’agit d’Uhuru Kenyatta, ex-président du Kenya, d’Olusegun Obasanjo, ex-président du Nigeria de Kgalema Motlanthe, ex-président de l’Afrique du Sud, de Sahle-Work Zewde, ex-présidente de l’Éthiopie, et de Catherine Samba-Panza, ex-présidente de la République centrafricaine.
Parmi ces chefs d’Etat honoraire, il y a deux dames dont Sahle-Work Zewde de l’Ethiopie rt Catherine Samba-Panza de la République centrafricaine.
Le sommet visuel d’hier a aussi adopté le rapport issu de la réunion ministérielle conjointe EAC-SADC tenue à Harare le 17 mars, qui détaille les étapes vers un cessez-le-feu, la cessation des hostilités et la création d’un secrétariat de suivi pour garantir la mise en œuvre des décisions.
Le 24 février 2025, l’ancien président du Kenya, Uhuru Kenyatta, l’ex-président nigérian Olusegun Obasanjo et l’ex-Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn ont été désignés comme facilitateurs des processus de paix fusionnés de Luanda et Nairobi. Leur mission principale : superviser les négociations en vue d’un cessez-le-feu durable dans l’Est de la RDC. Cette décision a été officialisée par un communiqué conjoint de la Communauté des États de l’Afrique de l’Est (EAC) et de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC), après des consultations entre les dirigeants des deux organisations régionales.
Le président angolais João Lourenço vient entretemps d’annoncer le lundi 24 mars, avant-hier, son désengagement en tant que médiateur du processus de Luanda, consacré aux bons offices entre la RDC et le Rwanda pour résoudre la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC.
Deux mois après avoir pris la présidence en exercice de l’Union africaine, Luanda estime qu’il est temps de se concentrer sur son mandat continental, en renonçant à cette médiation.
Lamberte Wakenge
