
L’insécurité persiste dans la ville de Bukavu. Les bandits forcent les portes des maisons ciblées, menacent de mort les chefs de famille et emportent ce qu’ils veulent.
Cette vague d’insécurité touche, dans la nuit du mercredi 5 au jeudi 6 mars, à la fois les avenues Elila et Saké du quartier Cimpunda, les avenues Mwangaza, Inga, Cibera, Majengo du quartier Nkafu, ainsi que l’avenue Kadurhu du quartier Nyakaliba dans la commune de Kadutu.
Les avenues Kibombo et Muhungu du quartier Ndendere de la commune d’Ibanda, ainsi que les rues Burhuba et Zone du quartier Cikonyi et Munanira du quartier Ciriri dans la commune de Bagira, ne sont pas épargnées.
Les nouvelles autorités ont envoyé les agents de l’ordre suivre une formation idéologique au Nord-Kivu.
La ville de Bukavu manque de policiers.
La population se défend seule et prend en charge sa propre sécurité, comme on dit.
Les jeunes de Cikonyi et Nkafu se réveillent et poursuivent les voleurs.
Deux autres individus ont été brûlés vifs sur l’avenue Kibombo, non loin du camp des professeurs de l’Isp.
Le défenseur des droits de l’homme, Maître Zozo Safari, se demande si ces crimes de masse, qualifiés de justice populaire, ne sont pas des occasions de règlements de comptes et d’exécutions sommaires.
Dieudonné Malekera
