Goma : plus de 773 morts et près de 3000 blessés recensés.

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Le nombre de victimes continue de grimper à goma, où les affrontements entre l’armée congolaise et les rebelles du M23 ont plongé la ville dans une crise humanitaire sans précèdent.

Selon un rapport de l’organisation mondiale de la santé (OMS) publié le 31 janvier 2025, au moins 773 morts et près de 3000 blessés ont été recensés.

Un bilan largement contesté par les autorités congolaises, qui évoquent plus de 2000 victimes et alertent sur la découverte de fosses communes en périphérie de la ville.

Dans les rues, certains cadavres n’ont toujours pas été évacués. Les équipes de la Croix-Rouge, débordées, ont commencés des enterrements d’urgence hier 04 février, mais le manque de terrains et de moyens ralentit les opérations.

Les infrastructures sanitaires de Goma sont à bout de souffle. Dans les hôpitaux, les blessés s’entassent sur des brancards, parfois à même le sol. Déclare notre source.

Les médecins manquent de tout. « On n’a plus de morphine, alors on opère sans anesthésie », confie un soignant sous couvert d’anonymat.

Les morgues, elles, ne peuvent plus contenir les corps. Les coupures d’électricité empêchent la réfrigération des dépouilles, ce qui accélère leurs décompositions.

Face à l’ampleur du désastre, Kinshasa exige une session d’urgence du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, prévue le 7 février à Genève, afin de dénoncer les exactions du M23 et le soutien du Rwanda aux rebelles.

Un sommet régional est prévu en Tanzanie dans les prochains jours pour discuter de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC et des mesures à prendre pour éviter une escalade du conflit.

 

Rédaction

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