
Une foule en colère accuse une demoiselle âgée d’environ 20 ans de sorcellerie, la traîne sur quelques kilomètres, finit par la tuer non loin du domicile du chef du groupement d’Ikoma.
Ce crime de masse dit justice populaire est enregistré le dimanche 1er décembre.
La fille subite le calvaire depuis son village de Bwahungu vers le domicile du chef du groupement à Nfunzi pour qu’elle réponde des soupçons de sorcellerie portés contre elle.
Le président local de la Nouvelle dynamique de la société civile, NDSCI, confirme l’information.
Selon lui, le chef de groupement d’Ikoma, Martin Kampara, condamne ces agissements.
La présumée sorcière venait d’être assommée et tuée à l’Institut Ikala, à moins d’un kilomètre de son domicile.
Selon des sources obscures et concordantes, la fille était soupçonnée de connivence avec les forces occultes.
Elle serait à la base de la disparition de deux femmes d’une même famille le vendredi 29 novembre.
Les eaux de la rivière en crue ont emporté les deux dames.
Le corps de l’une a été retrouvé en état de décomposition après l’exécution de la présumée sorcière.
Gilbert Bahindwa depuis Walungu Centre
